Où et comment trouver du loliable ?

Commençons par du vocabulaire :

  • Loliable est un néologisme issu de l'anglais (qui se transpose très bien en français) ; il s'agit d'un adjectif contractant les termes "lolita" et "able" et caractérisant un vêtement ou un accessoire a priori pas lolita mais qui répond parfaitement à l'esthétique lolita ou du moins, s'y accommode bien  ;
  • Offbrand est également issu de l'anglais mais pas du vocabulaire lolita ; il désigne un marque peu connue, de qualité moindre et bon marché. Version lolita, on l'utilise, en général, pour désigner une marque non-lolita.

Quelque chose de loliable est donc nécessairement offbrand mais tout ce qui offbrand n'est pas toujours loliable.

L'intérêt du loliable est double : les prix sont généralement plus abordables et le loliable permet aussi de personnaliser une tenue lolita.


Où trouver du loliable ?

La réponse est assez simple : partout, n'importe quel endroit du grenier d'une grand-mère aux magasins lambda en passant par les friperies. Il faut chercher et surtout avoir l'oeil ! 

L'on trouve surtout des perles rares dans les rayons de vintage (les pièces ont plus de 20 ans) des boutiques physiques comme en ligne. N'hésitez pas à fouiller sur le site Etsy qui regorge de belles choses vintage ou handmade !



$88.00


$68.00


$98.00


$180.00


$10.00


$20.00


$16.00


$4.00


$66.00


$3.00


$34.00


$19.50

Certaines boutiques tendent plus que d'autres à vendre des choses loliables : H&M, New Look, par exemple. Les rayons enfants notamment de Zara propose de belles affaires à condition d'avoir un petit gabarit.  En fait, cela dépend beaucoup de la mode du moment. Actuellement, on trouve pas mal de choses : blouses au col arrondi, des faux cols en dentelle ou fausses fourrures, accessoires avec des petits noeuds, des fleurs pour les cheveux, etc.

Il faut surtout jeter un oeil à tout et surtout savoir choisir la bonne pièce.


Comment trouver du loliable ?

Le loliable se définit par rapport au style lolita lui-même. L'on retombe donc sur les mêmes critères ou règles du lolita. Il faut donc se la jouer copy cat : regarder ce que proposent les marques lolis, ce que portent les modèles dans les magazines et même les lolitas. Plus l'article se rapproche d'un item lolita, mieux c'est. 

Par exemple, pour les blouses, l'on ne peut faire fi des jolies matières. La dentelle en polyester qui rappelle la lingerie de charme bas de gamme, c'est toujours niet. De même pour les rubans satinés qui brillent trop.

L'on trouve plus facilement des blouses, des cutsews, des accessoires et des chaussures loliables. C'est un peu plus rare pour le reste qui nécessite aussi un peu de customisation.

Si vous n'avez pas l’œil, certaines l'ont peut-être pour vous. Sur certains fora, notamment Cotton Candy et GL, il y a un sujet pour les trouvailles loliables.




Sociologie des cols

La "blouse" faisant partie des indispensables de la garde-robe d'une lolita, porter une JSK sans "blouse" en dessous est souvent considéré comme une faute d'ita, parfois pardonnée quand il fait trop chaud. Bien qu'elle ne constitue pas la pièce principale d'une coordination, la blouse revêt une certaine importance tant elle permet de la rendre plus singulière. 

Les marques lolitas proposent divers types de blouses. Avec la mode de l'OTT (dans le sens premier de l'expression), certaines blouses font partie intégrante d'une collection qui leur est propre que l'on n'est évidemment pas contrainte d'acheter. La plupart n'est pas vraiment rattachée de la sorte. Le problème vient surtout du choix qui nous est offert et des questions qu'il soulève. 

1. Faut-il acheter une blouse de marque ? 

Les blouses de marques estampillées "lolita" (BtSSB, AP, IW, etc) sont plus ou moins simples ou chargées en froufrous et/ou dentelles. Neuves, elles coûtent assez cher sauf peut-être chez Bodyline. Ce n'est pas un premier achat que je conseillerai à une débutante tant il est tout à fait possible de s'accommoder d'une blouse offbrand c'est-à-dire qui n'est pas de marque lolita. 

Attention! N'importe quelle chemise ne convient pas. En fait, cela dépend surtout du col de cette dernière. 

 2. Quel col pour quel style ? 



Si les décolletés plongeants sont indubitablement proscrits, l'on peut en être moins sûr concernant le reste. Les cols les plus classiques sont les cols type "peter pan", les cols victoriens et des cols un peu plus ouverts avec des rubans à croiser autour du cou dont j'ignore le nom. 

Le plus "sweet" des trois est sans doute le premier surtout si le col est très large comme ceux de Baby. Plus discrets comme, par exemple les cols claudines, ils conviendront mieux au "gothic" et au "classic" lolita.

Les cols victoriens sont assez génériques mais risquent de ne pas convenir à toutes, surtout celles qui ont un petit cou. 

Quant au dernier, c'est le moins répandu. Je pense néanmoins qu'il convient assez aux trois styles.


3. Quid des autres cols ?



Les cols marins ne conviennent pas seulement au sailor lolita. 

Les cols rétros notamment les lavallières vont plutôt bien avec le lolita. 

Les cols pointus sont un peu plus "risqués" : du moins, le résultat final risque de trop s'éloigner du style lolita. L'autre particularité des blouses tiennent sans doute des manches.


4. Quelle sorte de manches préférer ? 



A vrai dire, il n'y a pas vraiment de règle concernant les manches. Il faut qu'il y en ait, c'est le principal. 

Une blouse lolita peut être à manches courte ou longues (parfois les deux lorsqu'une partie des manches est amovibles, très pratique). Ces dernières sont plus ou moins bouffantes, ce qui peut les rendre relativement moins pratiques. Les manches peuvent être resserrées au niveau du poignet  laissant parfois pendre un bout de tissu et des froufrous. Lorsque les manches sont dites "princesse", l'avant-bras est complètement libre. 


En ce qui concerne le reste, c'est plus une affaire de goût. D'ailleurs, je trouve les blouses lolis peu confortables à porter et difficile à porter tous les jours. Je leur préfère de loin, celles que l'on trouve dans des magasins lambda ou de fripes.